Jeunes diplômés - comment choisissent-ils leur premier job ? les résultats éclairants de l'enquête CGE 2020
Chaque année, l'enquête menée par la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) auprès de 175 000 diplômés de 190 établissements (ingénieur et management) permet d'établir les conditions d'insertion des jeunes diplômés. Voici les éléments à retenir de l'enquête réalisée entre décembre 2019 et mars 2020 (les diplômés 2019 étaient déjà majoritairement embauchés au moment de la crise sanitaire).
Des jeunes diplômés embauchés dès la sortie et grâce au stage de fin d'études
88% de taux net d'emploi au bout de 6 mois pour la promo 2019 avec 85% d'embauchés dans les 2 mois après l'obtention du diplôme !
66% ont même décroché leur emploi avant le diplôme, taux le plus haut depuis 10 ans.
Quels sont les critères de choix ?
Salaires : des écart H/F demeurent
A noter que 76% des femmes sont embauchées en CDI contre 86% des hommes
Le salaire brut moyen est de 35 714€, le salaire étant supérieur de 6% pour les hommes, les jeunes femmes étant sur représentées dans les secteurs les moins rémunérateurs.
Paris, Province ou Expat ?
11% des diplômés ingénieurs sont employés à l'étranger
Les jeunes diplômés privilégies les petites entreprises
Quel impact de la crise du COVID ?
Après cette année favorable, tous les regards sont déjà tournés vers l’insertion des jeunes
diplômés de la promotion 2020, compte tenu de l’impact économique de la crise sanitaire.
Durée de la crise, ampleur de ses conséquences, plus ou moins grande rapidité de la reprise
économique : les effets sur l’emploi des jeunes diplômés des Grandes écoles seront mesurés dans l’enquête CGE 2021.
« Si nous nous reportons à l’expérience de la crise financière de 2008, nous pouvons penser que les tensions sur le marché de l’emploi s’intensifieront dans les prochains mois, mais que dans la durée, les diplômés de nos Grandes écoles continueront sans doute de se placer dans de bonnes conditions, avec cependant un effet retard », explique Peter Todd, président de la commission Aval et directeur général de HEC Paris.
Les Grandes écoles apparaissent particulièrement bien armées pour relever le défi
de la relance, grâce à leur agilité́, leurs liens étroits avec les entreprises et les recruteurs,
leurs puissants réseaux d’Alumni, la qualité́ des formations dispensées et l’excellence de
leurs diplômés » analyse Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes
écoles. « Demain, plus que jamais, les entreprises auront besoin pour se réinventer
des jeunes talents solides et créatifs formés dans nos Grandes écoles »
conclut Anne-Lucie Wack.
Extraits du Comité de Presse et de l'infographie réalisées par la Conférence des Grandes Ecoles
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