Première assemblée mondiale des citoyens pour le climat

A l‘heure de l’ouverture de la COP26, cette assemblée a été co-initiée à titre expérimental en octobre dernier par la chercheuse Claire Mellier, sur le modèle de conventions citoyennes s’étant déroulées notamment en France, en Angleterre et en Ecosse. Cette idée est née du constat d’échec de notre système de gouvernance, et de la volonté de chercher des leviers plus efficaces. En effet, dit-elle, les gouvernements sont soumis à une temporalité à court terme, souvent limitée à la durée de leur mandat. Des citoyens tirés au sort n’ont pas besoin de se faire réélire et ne sont pas soumis aux lobbys, ce qui peut leur conférer une grande liberté pour élaborer des recommandations dans l’intérêt général.

Un levier efficace serait d’intégrer ce dispositif en le relayant par des instances citoyennes permanentes. Ainsi, l’assemblée mondiale sur le climat est destinée à devenir régulière et permanente si de futurs financements le permettent, comme ceux provenant actuellement de fondations et organisations philanthropiques, sous l’égide de chercheurs, de membres de fondations et de spécialistes de la démocratie participative.

cc Le Monde Audrey Garric

Encore faudra-t-il que ces recommandations puissent être relayées très largement dans le public et suivies d’effets tangibles. Là en résidera toute la difficulté (NDLR)